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Cercle Français des Collectionneurs de Cartes Postales

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BiblioMania à la porte Champerret

BiblioMania : affiches, bandes dessinées, bibliophilie, cartes postales, gravures, journaux, papiers anciens, photos, ...

Le salon des Vieux papiers de Collection, organisé par Joël GARCIA (JGO) depuis de nombreuses années à Champerret a cessé d'exister. Erica CEBE qui faisait partie de l'équipe a décidé de reprendre le flambeau.

Elle a lancé, du 20 au 23 octobre 2016, toujours à l'Espace Champerret, sa propre manifestation qu'elle a intutulée BiblioMania. Il s'agit toujours de livres, cartes postales et toutes sortes de "vieux papiers".

Souhaitons-lui d'ores et déjà bonne chance.

Ronald MATTATIA

Un supplément illustré de 8 pages à parution semestrielle est édité par EKA organisation & Gazetophile. Rédacteurs Erica CEBE et Sylvain SORIEUL. Le numéro 1 a été imprimé sur les rotatives de Riccobono le 15 octobre 2016 et tiré à 6000 exemplaires. La publication est un journal gratuit, publié en marge du Salon BiblioMania, porte de Champerret, pour l'édition 2016. Il ne peut être vendu.

Les contacts pour se renseigner :

. le site : www.bibliomania.paris
. le courriel : contact@eka-organisation.com
. le téléphone : 06 58 05 88 31



Interview d'Erica CEBE - Propos recueillis par Danielle LACROIX

« Un salon de collectionneurs, c’est un lieu à bichonner ! »

Erica Cebe « fait » Champerret depuis 2003. Lorsque le Salon des Vieux Papiers a cessé son activité, elle a en octobre 2016 courageusement et avec passion lancé le salon Bibliomania. Nous avons fait un point d’étape avec elle lors du deuxième salon qui a eu lieu en février 2017.

Votre parcours professionnel vous a-t-il conduit à vous passionner pour les collections ?

Pas vraiment. J’ai longtemps été enquêtrice. Je réalisais des enquêtes auprès d’usagers des transports, sur le tourisme, l’hôtellerie, etc. A cette époque, je n’y connaissais pas grand-chose au monde des collections. Puis, j’ai rejoint Joël Garcia Organisation et ai participé à tous les Salons des Vieux Papiers. Cela a été le « coup de foudre ». Et pourtant je ne suis pas vraiment une collectionneuse… Enfin, si, un peu. Je collectionne les étiquettes de bière, celles de tous temps et du monde entier. J’en ai environ 4000 !

Racontez-nous la naissance de Bibliomania, dont c’est la deuxième édition ?

Lors de la disparition du Salon des Vieux Papiers, nous avons tous ressenti une véritable onde de choc. Et la naissance de Bibliomania a été accueillie les bras ouverts. Un visiteur m’a dit : « Merci d’avoir sauvé cette institution ». Quant aux marchands, ils sont bien conscients qu’on a besoin les uns des autres pour vivre. En quelque sorte, la disparition du Salon des Vieux Papiers nous a soudés.

Avez-vous rencontré des difficultés en ce temps où l’on dit qu’il n’y a quasi plus de collectionneurs ?

J’ai repris une activité difficile dans un marché qui décroît, mais cela reste une niche de passionnés où se vivent de nombreux échanges. Et, pour moi, non ! les collectionneurs ne sont pas tous morts et ne sont pas tous vieux. Leur nombre se raréfie peut-être et, encore, je n’en suis pas vraiment convaincue, même si bien sûr, je constate qu’il est moins aisé de faire participer des exposants dans une période économique tendue. Car on gagne moins et il y a un peu moins de monde.

Justement combien d’exposants sont présents à Bibliomania en février ?

En octobre 2016, 116 exposants avaient répondu présents et, en février 2017, ils sont 94 dont la moitié vient d’Ile-de-France. Il faut signaler aussi quelques amis Belges. Février est toujours moins porteur dans l’année.

Pas tellement de vendeurs de cartes postales néanmoins…

C’est vrai que leur nombre est en diminution. Je pense tenter d’agrandir la zone « cartes postales ». J’ai déjà pris des contacts, mais pour le moment je n’ai pas eu encore le temps de mettre ce projet à l’étude. De toute façon, je défends « le vieux papier » dans toute sa diversité : livres, lettres, affiches, cartes postales, gravures, photos, journaux.... Bibliomania n’est pas un salon spécialisé. Mais je suis sûre que nulle part ailleurs on ne peut trouver autant d’objets de collection de cette qualité…

Quelles perspectives pour Bibliomania ?

J’ai fait le pari d’être en rythme de croisière au bout d’un an. Pour cela, j’investis énormément dans les échanges, la communication. Je soigne l’image et la réputation du salon. Je suis épaulée notamment par Sylvain, le gazettophile, pour le site internet, la gazette et pour tous les visuels. Je mise aussi et avant tout sur la convivialité. Un salon de collectionneurs, c’est un lieu à bichonner !

Resterez-vous à Champerret ou non ?

Evidemment, trouver un autre site moins onéreux reste un objectif. Mais il faut prendre en compte le fait que les collectionneurs ont leurs habitudes de lieu, de date. Ils n’aiment pas être dérangés ! Le collectionneur en fait est un casanier…

D’autres projets ?

J’en ai au moins deux « dans les tuyaux », mais par superstition, je préfère ne pas encore les dévoiler. En tout cas je veux faire le maximum pour que Bibliomania vive et je suis persuadée qu’avec un travail sérieux et une bonne communication, ce salon va gagner ses lettres de noblesse.